| Kommentar |
Rythme monotone, amoncellement consonantique: au fond, la langue française manque singulièrement d'attractivité ! Et c'est d'abord sous cet angle technique qu'on considérera l'appareil phonique de la langue, mais en traçant cette fois le chemin de l'apprentissage en sens inverse: en partant de la graphie pour remonter vers la chaîne du discours parlé. Cependant, n'est-ce pas aussi cette rigidité foncière de la masse phonique du français parlé qui a amené au fil des siècles ses locuteurs à la tordre dans tous les sens jusqu'à en faire, par le jeu, une arme incontournable de la réussite sociale ? Cette thèse, le séminaire se propose de l'étayer en jetant des ponts entre « l'absence de rythme de notre parole » (Gille Philippe) et le plaisir pris (depuis Rabelais peut-être ?) à faire s'entrechoquer en société jeux de mots et mots d'esprit - pour le meilleur et pour le pire.
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| Literatur |
- · Bibliographie sélective :
- Gilles Philippe, « Le français, dernière des langues. Histoire d'un procès littéraire »,
Presses Universitaires de France, Collection : Perspectives critiques, novembre 2010
- Patrice Leconte, Ridicule (dt. « Von der Lächerlichkeit des Scheins »), film 1996
- Pef, La belle lisse poire du Prince de Motordu, 1980.
- Pef, Dictionnaire des mots tordus, Gallimard, 1983
- Joël Martin (et al.), La Vie des mots – L’Ami des veaux, Albin Michel 1994 |
